
Orchestre Le Palais Royal
Les romantiques, de Budapest à Séville
- Mardi 23 Juin 2026, 20h00
- La Comédie, Grande salle, Reims
Orchestre Le Palais royal
Jean-Philippe Sarcos, direction
Une traversée flamboyante du romantisme français, entre éclat orchestral et virtuosité hispanisante.
Biographie de l’orchestre
Fondé en 2010, Le Palais royal est un orchestre jouant sur instruments d’époque, ainsi qu’un chœur.
Réputé pour son énergie et la vitalité de ses interprétations, il joue un répertoire s’étendant de la fin du XVIIe siècle au milieu du XXe siècle. Il doit sa signature musicale singulière à son chef Jean-Philippe Sarcos.
Son credo : rendre unique chaque concert en privilégiant la proximité, l’émerveillement et le partage avec le public. Jean-Philippe Sarcos présente aux auditeurs avant de jouer, les œuvres interprétées sous un angle aussi bien historique que philosophique. Il montre ce que ces œuvres peuvent nous apporter aujourd’hui.
La ligne artistique du Palais royal se décline en trois axes :
La musique française du XIXe siècle. Unique élève de Georges Prêtre, Jean-Philippe Sarcos a hérité de son goût pour la musique française. Récemment, il a interprété les symphonies de Franck, Lalo, Bizet, Berlioz, Saint-Saëns, les concertos pour piano, pour violon et les oratorios Le Déluge et La Terre promise de Saint-Saëns, ainsi que de nombreuses œuvres de Fauré, Widor, Paladilhe, Poulenc…
La musique du tournant du XVIIIe siècle, avec Mozart, Beethoven, Haydn ou encore Mendelssohn. Le Palais royal a interprété l’intégrale des symphonies de Beethoven sur instruments d’époque, redécouvert les versions françaises d’origine de La Création et Les Saisons de Haydn, tout en poursuivant son exploration de l’œuvre symphonique et chorale de Mendelssohn.
La musique baroque, en particulier celle de Haendel que Jean-Philippe Sarcos affectionne particulièrement. Ainsi Glory ou encore Haendel, musiques royales figurent-ils parmi les programmes phares du Palais royal.
Hier et aujourd’hui
Entouré de jeunes talents (Adrien Fournaison, Marion Vergez-Pascal, Juliette Mey, pour ne citer qu’eux) et de pointures de ces répertoires (Mathias Vidal, Orlando Bass ou encore Paolo Zanzu), Le Palais royal n’a de cesse de renouveler l’interprétation sur instruments d’époque grâce à des formes nouvelles de concerts et à des approches novatrices.
Le Palais royal s’inscrit sur la scène musicale française comme un véritable passeur d’histoire, de musique, d’enthousiasme et d’émotion.
Le Palais royal n’hésite pas à proposer des œuvres rares aux côtés de chefs-d’œuvre du répertoire comme sur le disque Paradisi Gloria paru en 2024 chez Aparté.
Source : le-palaisroyal.com
Biographie de Jean-Philippe Sarcos
Premier prix du Conservatoire de Paris dans la classe de Jacques Castérède et titulaire de la licence de Concert de l’École normale de musique de Paris, Jean-Philippe Sarcos s’oriente très tôt vers la direction d’orchestre, tout en poursuivant des études de chant, de composition et d’orgue.
Il travaille avec de grands chefs internationaux, tels Georges Prêtre, Pierre Dervaux, Jean-Sébastien Béreau, Gerhard Schmidt-Gaden, Gérard Devos et Dominique Rouits. Très attiré par la musique romantique, il s’intéresse également de près au répertoire baroque. Il travaille notamment pendant trois ans dans la classe de William Christie au Conservatoire de Paris, et dirige diverses formations jouant sur instruments d’époque.
Il est fondateur et directeur artistique du chœur et de l’orchestre Le Palais royal avec lequel il interprète la musique baroque, classique et romantique sur instruments d’époque. À la tête du Palais royal, sa présence est remarquée dans de nombreux festivals : festivals de La Chaise-Dieu, Sisteron, Chambord, Sylvanès, Auvers-sur-Oise, Saint-Malo, de l’abbaye Saint-Victor à Marseille, Festival de musique ancienne de Séville…
À côté de ses activités avec Le Palais royal, il est invité par différents orchestres tels que l’Orchestre national de l’Académie de Varsovie ou la Philharmonie de Thuringe, et s’implique avec enthousiasme dans de nombreuses entreprises ayant pour but de transmettre la musique classique aux jeunes générations. Il a notamment fondé l’Académie du Palais royal qui rassemble à Paris plus de 400 jeunes instrumentistes et chanteurs encadrés par les professionnels du Palais royal.
Il se produit régulièrement sur les plus grandes scènes françaises et étrangères : Théâtre des Champs-Élysées, Salle Pleyel, Salle Gaveau, Cirque d’Hiver, La Seine Musicale, ancien opéra de Francfort, et aime interpréter des œuvres peu jouées telles Les Saintes Maries de la Mer de Paladilhe, Le Déluge, La Terre promise ou encore les symphonies de Saint-Saëns. On lui doit notamment la création française de Coronation Ode d’Elgar à Pleyel.
Jean-Philippe Sarcos a gravé avec Le Palais royal le premier enregistrement des œuvres sacrées de Mel Bonis, compositrice post-romantique française. La chaîne Mezzo lui a consacré un documentaire intitulé Jean-Philippe Sarcos, chef d’orchestre. Il a aussi enregistré pour Mezzo, dans le cadre du Festival de Souvigny, des motets de Bach et les Vêpres du Saint-Esprit du Padre Soler qu’il a reconstituées.
Il a dirigé la saison passée de nombreuses œuvres de musique française : Concertos pour piano nos 2 et 4 de Saint-Saëns, Symphonie en ut de Bizet, Symphonie espagnole de Lalo, Le Comte Ory de Rossini, Deux hommes et une femme, récital d’opéra français avec Kévin Amiel, et Paradisi Gloria, enregistrement paru en mars 2024 chez le label Aparté.
Passionné d’opéra, il donne régulièrement des concerts avec des solistes tels que Julie Fuchs, Clémentine Margaine, Mathias Vidal, Thaïs Raï-Westphal, Marion Vergez-Pascal, Juliette Mey… et dirige le programme Tremplin où de jeunes talents sélectionnés au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris se professionnalisent sur scène au côté des chanteurs les plus réputés.
Il dirigera en 2026 des programmes de musique française à La Folle Journée de Nantes puis aux Flâneries musicales de Reims.
Jean-Philippe Sarcos est colonel de la réserve citoyenne de l’Armée de l’air et de l’espace, et chevalier de l’ordre national du Mérite.
Source : le-palaisroyal.com
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