Le Temps des Cerises

L’association TRAC est visible sur différents lieux de l’agglomération rémoise par des actions qu’elles mènent en partenariat avec un certain nombre de communes de la métropole (St Brice, Tinqueux, Bétheny, Cormontreuil) ou structures de la ville de Reims (Centre Culturel Saint Exupéry, le Manège de Reims, les structures de quartier, etc.…) ou de présence de son chapiteau sur multiples secteurs de l’ensemble de ce territoire. Les actions de l’Ecole de Cirque Supercrampe rue Clovis Chézel à Reims sont également une face émergée de ses potentiels avec ses activités pédagogiques cirque quotidiennes en direction de publics divers et le travail des artistes et compagnies professionnelles qui viennent régulièrement y travailler.
 

Il a semblé clair pour l’ensemble des personnes investies dans l’association qu’il manquait un lieu où pourrait être décliné au quotidien l’ensemble des activités dela T.R.A.C.
 

Que nous prenions l’un ou l’autre des secteurs d’activités de l’association, cette nécessité apparaissait de plus en plus clairement :

o Pour Jonglissimo, afin d’accueillir des compagnies et artistes en résidence sur des projets de création qui se déroulent hors des manifestations Festival et Nuits dela Jongle.

o Pour les artistes et compagnies du réseau professionnel TRAC ou aujourd’hui de SCOP’ARTee CIES (bureau de production sous forme coopérative, initié par la trac) qui s’ils peuvent travailler leurs techniques à l’Ecole de Cirque ne peuvent y répéter en conditions de scène (lieu non adapté) et n’ont pas de lieu pour produire leurs travails et pour provoquer des rencontres régulières entre le public et celui-ci.

o Pour l’Ecole de Cirque Supercrampe, le planning actuel d’occupation de locaux ne nous permet pas de développer des projets d’accueil de classe au cirque ou de stages spécifiques en période de vacances scolaires.

Quand nous avons proposé ce projet il n’était pas dans notre propos de revendiquer une salle ou équipement en dur mais de proposer une réflexion sur un projet d’implantation sur Reims qui corresponde à notre spécificité et notre savoir-faire. En un mot, parler d’une plate-forme d’accueil de chapiteaux qui manque sur notre ville. Jusqu’à aujourd’hui, il n’y avait pas de lieu équipé qui permet une implantation permanente ou semi-fixe d’une infrastructure chapiteau.
 

En tant qu’association travaillant et gérant des chapiteaux depuis de nombreuses années nous avons proposé à la ville de Reims en 2009 de mener une réflexion sur ce sujet et d’être investis dans la réalisation d’un tel lieu, dans sa conception et être référent de son exploitation.

Si nous souhaitions sur un lieu tel que celui-ci développer nos propres projets avec notre propre chapiteau, ce qui devrait représenter vingtaine de semaines d’exploitation annuelle, nous avons marqué dès le pré projet notre volonté de nous ouvrir à des projets d’autres structures qui pourraient se dérouler soit dans notre chapiteau (concerts, spectacles, évènements) ou être l’accueil d’autres structures mobiles, itinérantes. Notre expérience d’accueil et d’implantation des structures mobiles (chapiteau et autres) peut nous permettre d’être au côté d’autres pour les épauler sur ce type de projet.
 

Pour nous, ce projet ne va pas à l’encontre d’implantation de chapiteau dans d’autres secteurs de l’agglomération (Patte d’Oie, communes, quartiers etc.…) lors de moments forts comme nous le faisons régulièrement tout au long de l’année, mais c’est bien une pérennisation d’un travail sur le fond et la possibilité de multiplier les outils de conquête de nouveau public sur le territoire de L’agglomération Rémoise.
 

Après deux ans de travail, en lien étroit avec les élus et les différents services de la ville de Reims, nous avons inauguré l’espace « Le temps des cerises » le 24 septembre 2011. Pour 2011 il a fonctionné de fin septembre à mi novembre avec une programmation qui a allié des projets spécifiquement TRAC (Nuits dela Jongle, Cies du réseau, etc.…) à des accueils de projets, d’associations.
 

Une équipe a travaillé ardument pendant plusieurs mois pour que ce premier mois et demi de fonctionnement marque les esprits et fasse identifier le lieu par un large panel de la population.